M... comme mariage
- Dominique

- 19 sept. 2020
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 mars 2024

Je n'ai pas pu résister à vous proposer cette magnifique mariée d'un pays lointain... Chez nous le traditionnel costume de mariage a également son histoire que vous retrouverez facilement en faisant quelques recherches, car là n'est pas mon propos... Bien sûr, je peux vous citer un extrait de l'Encyclopaedia Universalis :

L'influence du mode de vie occidental, qui s'accroît dans la seconde moitié du XXe siècle, et l'uniformisation culturelle qui en découle sont en passe de s'imposer aux dépens de toute autre forme de société. Presque partout la couleur du mariage est désormais le blanc, couleur de la robe que porte la mariée, la tenue vestimentaire du marié n'étant pas aussi strictement définie. Mais cette coutume quasi universelle est récente. Apparue en Europe à la fin du XVIIe siècle, elle conquiert le milieu urbain au XIXe siècle pour triompher de la diversité des costumes régionaux après la Première Guerre mondiale.
L'iconographie et les textes n'abondent pas en renseignements concernant les costumes de noce européens portés avant le XIXe siècle ; néanmoins, ils nous apprennent que les noces ne nécessitaient pas alors de vêtements distinctifs : à cette occasion, les mariés et leurs invités étrennaient de nouveaux habits, destinés à être portés ultérieurement ; la robe de la mariée — elle portait alors tous ses bijoux — était richement ornée. À partir de 1750 sont mentionnées de plus en plus souvent, dans les milieux aristocratiques et bourgeois, des robes où domine le blanc, décorées de broderies florales or ou argent ; elles concurrencent alors les robes aux couleurs vives. Un pas décisif est franchi quand la mode néo-classique impose le goût du blanc en toute circonstance, en imitation de la simplicité antique. Dès lors, les grands mariages, ceux qui donnent le ton et qui sont décrits par les gazettes, se font toujours en blanc : la mariée est vêtue de la robe blanche et du voile, et la forme du costume, avec traîne, copie celle de la robe de cour. Le mariage de la reine Victoria (1840) puis celui de l'impératrice Eugénie (1853) officialisent cette toilette.
La croissance économique et une certaine aisance financière permettent, à l'époque, de faire du mariage le plus grand événement familial, voire mondain. La splendeur de la robe de la mariée ainsi que sa corbeille révèlent la position sociale des deux familles liées par la cérémonie. [...]

De même pour la bague de fiançailles et l'alliance, de nombreux sites vous en parleront. A ce propos : aviez-vous remarqué dans les actes des BMS que souvent les fiançailles avaient lieu la veille du mariage ? Peut-être pour limiter le nombre des naissances hors mariage.... voir ce site : Brin de feuille

Et cette coutume du cadenas d'amour ?
Il existe de nombreuses hypothèses concernant l’origine de cette coutume mais selon de nombreuses sources, cette tradition remonterait à la première guerre mondiale, en Serbie. En effet, celle-ci serait mentionnée lors d’un poème appelé Molitva za ljubav de l’écrivain serbe Desanka Maksimovic.
Cependant, beaucoup de personnes pensent que cette tradition a émergé lors du film de Federico Moccia, Ho voglia di te où deux amoureux attachent un cadenas à un lampadaire du pont Milvius. Imité ensuite par de nombreux italiens et reproduit par de nombreux pays européens puis mondialement, le cadenas d’amour est ainsi vite devenu un vrai effet de mode.
Mais revenons à notre propos : le MARIAGE.

Dans leur ouvrage "Lire le français d'hier : manuel de paléographie moderne/ XVe - XVIIIe siècle", Gabriel AUDISIO et Isabelle RAMBAUD évoquent l'endogamie et le mariage (pp.14-15) de cette façon : ... Chacun sait combien le choix de l'époux ou de l'épouse était objet de soins et de calculs dans les familles, à tel point que l'on a pu parler de "stratégie matrimoniale" ... Il est ainsi légitime de déduire les relations d'une communauté à partir de sa "géographie nuptiale". Or, que constatons-nous ? Environ les trois quarts des époux et épouses sont originaires de la même paroisse et près de 15% environ des mariages restants ont un conjoint venant d'une paroisse limitrophe. Ainsi au XVIe siècle,la population rurale est à 90% endogame [d'où la permanence de certains patronymes sur plusieurs décennies].
Bien sûr il ne vous pas échappé que la transcription des actes de mariage n'est obligatoire qu'à partir de l'ordonnance de Blois promulguée par Henri III en 1579, avant cette date vous ne trouverez pas trace du mariage de vos ancêtres....
Voici les images d'un tutoriel récent de Votre Généalogie n° 84, que vous pourrez compléter utilement en poursuivant la lecture du dossier : Etre femme à l'époque moderne, dans le même n° de la revue









NB : rappelez-vous ce que j'indique dans le document "Retrouver des actes" : entre 1798 et 1800, les mariages seront obligatoirement célébrés au chef-lieu de canton le décadi, c'est-à-dire le 10, le 20 ou le 30 de chaque mois du calendrier républicain.
En marge des actes de mariage, il existe des procédures qui elles aussi peuvent vous apporter des informations.
Dispenses de bans : Ces dispenses sont les plus courantes. La publication pour les mariages était obligatoire et les curés devaient annoncer au prône de 3 messes de dimanche l’intention de se marier de 2 jeunes gens. On ne pouvait s’unir ni durant l’Avent ni durant le Carême, période d’abstinence et de régime alimentaire qui interdisait toute union pour 40 jours. Ensuite, la reprise des activités agricoles gênait l’organisation d’un mariage. C’est pourquoi, lorsqu’elles étaient pour obtenir cette "dispense du temps prohibé". Autre raison d’accélération du processus : le bébé était déjà en route ! sur le sujet : les dispenses de bans. Une source pour la démographie historique et l'histoire sociale
Dispenses de mariages : Jusqu’au concile de Latran (1215), il était interdit de se marier entre collatéraux jusqu’à 7 degrés (canoniques) de parenté inclus. Puis l’inceste fut réduit à 4 inclus.. Toutefois, des dispenses étaient accordées lors de cas de force majeure. Jusqu’au concile de Trente (1513), le pape accordait, seul, les dispenses. Ensuite les évêques purent lever l’empêchement de parenté au mariage jusqu’au 2eme degré. Ces dispenses étaient surtout sollicitées pour réunir des lopins de terre séparés par un héritage ou prendre la succession du métier du père. Le fait était favorisé par le comportement très endogame de nos ancêtres (la fille d’un meunier épousant un meunier).
Pour l’Eglise, il existe quatre sortes de parenté :
📷 consanguinité : par la chair
📷 spirituelle : le parrain et la marraine devenant les parents spirituels de leur filleul, ne pouvaient se marier entre eux (entre parrains et marraines, filleuls et parrains ou marraines). On appelait aussi les parrains et marraines "compères" et "commères" (de cognatio spiritualis).
📷 légale : par adoption (de cognatio legalis)
📷 par affinité : par alliance en raison du lien crée par un mariage consommé (affinitas). Un veuf ou une veuve ne peut épouser les parents du défunt
Un 5ème lien de parenté pourrait s’ajouter à cette liste : par promesse ou situation de fait. Les fiançailles qui n’avaient pas abouti à un mariage obligeaient encore la famille des anciens fiancés (de publica honestas).
Il existait encore d’autres sortes d’empêchement : le vœu de chasteté, l’homicide, l’appartenance à une autre religion, l’impuissance, l’absence de consentement des parents pour les mineurs...
Les sommations respectueuses. De tout temps, le mariage a toujours été considéré comme un des plus importants engagements que l'on puisse faire. C'est pourquoi la loi exigeait généralement le consentement familial pour la célébration du mariage. Cette coutume, issue du droit romain était basée sur le fait que la puissance paternelle s'exerçait sur les enfants tant que le père était vivant. Toutefois, la position de l'Eglise a toujours différé sur ce point. Seul le consentement des époux était nécessaire, ce qui entraîna des conflits avec le pouvoir temporel. Des précisions sur le site des Archives du Lot : le mariage au XIXe siècle, les actes respectueux


Le consentement d'au moins un des parents était nécessaire jusqu'à la majorité matrimoniale pour que le mariage puisse avoir lieu. S'ils avaient dépassé cet âge, les futurs époux pouvaient se marier sans avoir obtenu l'autorisation parentale, mais pas immédiatement :
Ils étaient alors obligés, à défaut de l'accord de leurs parents, de leur "notifier leur projet de mariage", et cela par un acte notarié appelé "acte respectueux".
Le code civil détaillait la procédure à suivre. L'acte respectueux devait être notifié par deux notaires, ou un seul notaire assisté de deux témoins. En cas de refus de consentement des parents, la demande devait être renouvelée deux fois, de mois en mois, avant que le mariage puisse avoir lieu. Sous l'ancien régime, on était arrivé à une solution intermédiaire : les enfants de moins de 25 ans devaient obtenir le consentement de leurs parents, tandis que les majeurs devaient "demander leur conseil", mais pouvaient passer outre, en cas de refus.
Au-delà de 30 ans pour un fils et 25 pour une fille, un seul acte respectueux suffisait. Un mois après le refus, le mariage pouvait avoir lieu sans le consentement des parents.

Au dix-neuvième siècle, le code Napoléon fixa le principe suivant : pour se marier, les enfants devaient obtenir le consentement des parents s'ils n'avaient pas la majorité matrimoniale, c'est-à-dire, 25 ans pour les garçons et 21 ans pour les filles. S'ils avaient cette majorité, ils pouvaient se marier sans l'autorisation parentale, mais étaient toutefois tenus par la loi à demander conseil à leurs parents par des actes respectueux. Il s'agissait de passer devant notaire pour adresser une sommation rédigée en termes "respectueux". Trois actes étaient nécessaires. Si le refus persistait au bout du troisième acte, on pouvait quand même procéder au mariage. Les parents disposaient de moyens pour contrarier le projet, comme les diverses déchéances. Au total, cela nécessitait au moins six mois. Le but d'une telle procédure était d'éviter une union hâtive, dominée par une passion passagère et de donner ainsi le temps de réfléchir. Mais elle n'en demeurait pas moins une source de conflits familiaux, qui bien souvent exaspérait des haines de famille par les lenteurs et les scènes qu'elle provoquait.
Un exemple sur le blog L'arbre de nos ancêtres
Au fil des ans, cette procédure s'adoucit, en 1896, on n'exigeait plus qu'un seul acte, puis la loi du 21 juin 1907 remplaça l'acte respectueux par une "notification de projet de mariage". Ce n'est que par la loi du 2 février 1933 qu'on supprima totalement l'accord parental. Depuis la loi du 5 juillet 1974, il suffit que l'époux et l'épouse aient chacun au moins dix huit ans.
En résumé, en France, pour qu'un mariage sans consentement parental exprès soit valable, il fallait :
1) de 1556 au 19 septembre 1792, que les époux aient plus de vingt-cinq ans (excepté dans certaines provinces où les âges matrimoniaux étaient différents) 2) du 20 septembre 1792 au 29 ventôse An XII, que l'époux et l'épouse aient chacun plus de vingt et un ans. 3) du 30 ventôse An XII au 20 juin 1907, que l'époux ait plus de vingt cinq ans et l'épouse plus de vingt et un ans. 4) du 21 juin 1907 au 4 juillet 1974, que l'époux et l'épouse aient chacun plus de vingt et un ans. 5) et depuis le 5 juillet 1974, que l'époux et l'épouse aient chacun plus de dix huit ans.
Autre élément clef vous permettant de retrouver des indices : le contrat de mariage.
Voici ce qu'en dit Ghyslaine BERNE, sur son site :


RETROUVER UN CONTRAT DE MARIAGE AVANT 1789
Les contrats de mariage anciens sont en général conservés aux archives départementales, rarement chez le notaire. Ils remplacent parfois l'acte de mariage et fournissent des informations intéressantes sur les biens des deux familles . Sous l'Ancien Régime, la mention du contrat de mariage ne figure qu'exceptionnellement dans l'acte de mariage lui-même, et les tables des contrats de mariages utilisées pour le XIXe siècle n'existent pas encore. Pour le retrouver, il faut se reporter à leur équivalent, le contrôle des actes (de 1693 à la Révolution), ou bien encore dépouiller les minutes des notaires des environs.
DEPOUILLER LES MINUTES DES NOTAIRES
Même si cette méthode semble plus longue, elle est à conseiller si vous n'êtes pas familier du déchiffrage des écritures anciennes, car les registres du contrôle des actes ou l'insinuation judiciaire sont particulièrement difficile à lire. En tête de chaque minute figure la définition de l'acte et les noms des parties, ce qui permet d'aller assez vite et de repérer en même temps d'autres minutes qui vous intéressent. Pensez à vérifier, dans un premier temps, si les archives des notaires qui vous intéressent n'ont pas été déjà dépouillées : c'est encore rare, mais les associations de généalogie entreprennent de plus en plus souvent la réalisation de "relevés de minutes" . Si cela n'a pas été fait et que vous préférez ne vous engager dans les archives notariées qu'en toute connaissance de cause, c'est à dire avec le nom du notaire et la date de l'acte, il vous faut passer par le contrôle des actes ou l'insinuation .
UTILISER L'INSINUATION JUDICIAIRE
Dans un but fiscal, François Ier prévoit en 1539, dans la fameuse ordonnance de Villers-Cotterêts que les généalogistes connaissent bien pour la partie "registres paroissiaux", que toutes les donations être soumises, sous peine de nullité, à un enregistrement (insinuation) au greffe des juridictions royales. Les contrats de mariage, avec la donation de la dot, font donc partie des documents notariés qu'il faut déclarer. Les registres d'insinuation judiciaires sont conservés en série B des archives départementales, mais les lacunes sont nombreuses. Etablis par ordre chronologique dans les greffes couvrant de nombreuses paroisses, les registres sauvegardés ne possèdent pas de tables, ce qui en rend la consultation longue et d'autant plus fastidieuse que leur écriture est extrêmement difficile à déchiffrer. En revanche, si vous mettez la main sur l'enregistrement du contrat que vous cherchez, vous n'avez plus besoin de vous reporter aux minutes, car les registres de l'insinuation judiciaire ont recopié la totalité de l'acte !
UTILISER LE CONTROLE FISCAL DES ACTES (DE 1693 A LA REVOLUTION )
En 1693, Louis XIV réforme l'ensemble du système de contrôle des actes . Ce ne sont plus les greffes des tribunaux mais l'administration fiscale qui est désormais en charge de contrôler chaque acte notarié et de percevoir, par la même occasion, une taxe supplémentaire . Les contrats de mariage sont bien sûr soumis à cette obligation . Les registres du contrôle des actes ont existé ainsi de 1693 à la Révolution et sont conservés en série C aux archives départementales. Dans la même série, des tables des contrats de mariage ont parfois été établis, mais sont souvent manquantes . Les registres du contrôle inscrivent quant à eux, par ordre chronologique, tous les documents rédigés par les notaires de leur ressort . Ce qui fait que, même si vous ne trouvez pas le contrat de mariage cherché, vous mettrez certainement la main sur d'autres actes qui concernent votre famille. Attention, contrairement à l'insinuation judiciaire, le contrôle fiscal se contente de noter la date de l'acte, sa nature et le nom du notaire qui l'a établi. Il vous faut donc ensuite vous reporter aux minutes du notaire en question pour connaître le contenu de l'acte .
Parfois on trouve également des actes concernant la "Réhabilitation de mariage", procédure consistant à célébrer une nouvelle fois un mariage, conclu de bonne foi, mais dont on s'est aperçu entretemps qu'il était vicié.
La seconde cérémonie réalisée avec les dispenses nécessaire, réhabilite la première et permet notamment de conserver la légitimité aux enfants nés entre les deux cérémonies (ceci est notamment très important pour les protestants).
Images Archives de l'Essonne, Saintry-sur-Seine, 1742-1754 (4 E 2670)




Et l'amour dans tout ça ??? Eh bien...
Pas vraiment d'actualité, comme l'indique cet article de Pierrick CHUTO :

Et pour que tout fonctionne bien, je vous invite à lire la page consacrée par le blog Savoirs d'histoire !
Une ressource qu'il ne faut pas négliger : certaines Archives départementales ont mis en ligne les Publications de mariage, ce qui vous permet de retrouver le lieu et la date approximative d'un mariage dans une commune qui n'est pas celle de l'ancêtre recherché.
Voici un exemple, Archives départementales de la Nièvre :

De façon traditionnelle le mariage a lieu - le plus souvent- dans la paroisse de la mariée, mais ensuite : où se fixe la famille ? Une réponse "normande" apportée par un article paru sur Persée : Migrations féminines et mariages. Quelques exemples bas-normands (XVIIe - XVIIIe siècles)
Du point de vue lexical : Mariage en bru / mariage en gendre
"Comme pour d'autres sociétés anciennes, on peut distinguer, dans la poésie homérique, deux types de mariage.
Dans le premier type, dit mariage en bru, la femme quitte sa famille pour passer dans celle de son époux —l'homme perpétue la lignée en restant dans le domaine de ses ancêtres ; la perpétuation du genos se fait en ligne directe.
Dans le deuxième type, mariage en gendre, l'homme abandonne la maison de son père pour aller se fixer dans la maison d'un homme qui n'a pas d'héritier mâle —l'homme perpétue ici la lignée de son beau-père. Dans le monde homérique, cette seconde forme de mariage est exceptionnelle et concerne surtout des héros chassés du foyer paternel. Coupés de leur propre lignée, ces héros peuvent, sans contradiction, assumer la succession d'une lignée étrangère en panne d'héritier mâle."
Cf. C. Leduc, "Comment la donner en mariage? La mariée en pays grec", in P.S. Pantel (ed.), Histoire des femmes en Occident. L'antiquité, vol. 1, Paris: 1991, 259-316.
Aller, entrer (en) gendre. Se marier, habiter dans la famille de sa femme et, éventuellement, prendre la succession du beau-père. Expression courante dans le sud-est et en Suisse.

Dans L'Odyssée des gènes, Evelyne HEYER aborde le sujet des mariages à propos des migrations : on se marie plutôt entre gens partageant une même langue, même si cela oblige à une grande distance géographique (pp. 217-218). Sur le sexe des migrants, tout reste à étudier... (pp. 174-175) mais là on parle du Néolithique puis de l'âge du Bronze !
QUIZ : quelques mariages de ma famille, cherchez l'erreur !




Dernière chose : ne pas négliger les actes concernant les "collatéraux"... La preuve : recherchant l'ascendance de Marie Mercereau, famille bien ancrée en Loire-Atlantique, je constate que son frère s'est marié à Epiais, dans le Loir-et-Cher, je vais quand même jeter un oeil sur l'acte, et là -oh surprise- je trouve les dates de décès de leurs grands-parents !

Quand je vous disais que rien n'était perdu !





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