E...comme expressions singulières
- Dominique
- 3 mai 2018
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 juin 2019

Messier : Il s'agit d'un garde-moissons, c'est-à-dire un habitant commis par les officiers de police pour veiller à la conservation des moissons et fruits jusqu'à la récolte. On trouve aussi les appellations de "messeur" et "mussier". (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Désaubage : Environ huit jours après le baptême, le désaubage consiste à retirer à l'enfant sa robe blanche du baptême. Cette action est généralement l'occasion d'une fête familiale où l'on partage un repas et où l'on donne de menus cadeaux aux enfants présents. (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Bas-officier : C'était le nom donné aux sous-officiers. De bas en haut, l'on rencontrait l'anspessade (ou ansepessade ou lancepessade = soldat d'élite), le caporal (brigadier, dans la cavalerie), le sergent. Ce n'est qu'en 1776 que fut créé le grade d'adjudant. Le maréchal des logis (gradé de la cavalerie) était plus gradé que le sergent d'infanterie. Jusqu'aux réformes de Choiseul, il était considéré comme officier. (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Aubé : C'est un terme que l'on rencontre parfois dans des registres de sépultures d'enfants. Selon l'historien Alain Croix, il s'applique à des enfants dont le prénom n'est pas cité, mais il peut cependant s'agir d'enfants baptisés. À noter que le mot est utilisé plutôt pour des enfants décédés dont l'âge varie de deux jours à deux mois. (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Cerquemeneur (ou cerquemanant) : il était un expert-juré établi pour fixer les limites et les bornes des héritages et pour trancher les différends qui s'élevaient à ce sujet. Le cerquemenage était le droit qu'on lui payait pour son déplacement et son travail. Dans quelques coutumes cerquemenage était synonyme de bornage ou d'arpentage d'une terre ou d'une habitation. (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Meige : Ce mot, dérivé de mage, désigne un charlatan qui se mêlait de pratiquer la médecine. "Les meiges et les charlatans, a dit Mirabeau, sont les plus grands fléaux du peuple". Le Tiers État déclarait essentiel "d'extirper ce fléau destructeur... les charlatans, meiges et empiriques qui parcourent les provinces pour y vendre des drogues médicinales". (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
L'affaire est dans le sac : sous l'Ancien Régime, on réunissait les pièces et les documents d'un procès terminé dans de grands sacs de toile ou de cuir. Le juge déclarait alors "L'affaire est dans le sac", elle était alors classée et il était interdit de revenir dessus.
Droit de mainé : Mainé est un synonyme de puîné, de cadet. Le droit de maineté était l'avantage accordé par diverses coutumes (en Cambrésis notamment) au plus jeune des enfants dans les successions paternelle et maternelle. (Merci Thierry Sabot, de La Gazette des ancêtres !)
Escuage : Sous l'Ancien Régime, il s'agit du droit que payait un individu pour s'exempter d'un service armé, ou pour faire servir un autre à sa place. Ainsi, bien avant l'instauration de la conscription, c'est une sorte de remplacement militaire. (Merci Thierry Sabot , de la Gazette des ancêtres !)
Mettre un enfant sous le poêle (drap) : se dit en parlant d'un enfant né avant le mariage qu'on a reconnu et légitimé, et sur lequel on étend le poêle (voile nuptial) à la cérémonie du mariage. C'est sous ce voile que les époux s'unissaient d'abord en esprit, puis charnellement...
Autrefois pour les cérémonies religieuses le mot drap était synonyme du mot poêle.
Dans les années 50, pour les inhumations dans les campagnes, c'était, encore, un honneur que de tenir les "cordons du poêle"(les cordons du drap mortuaire) lorsque le corbillard emmenait le défunt de son domicile à l'église.
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