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C... comme Cholet


En ce samedi 13 octobre nous étions 7 généalogistes amateurs à nous rendre à Cholet pour l'exposition "Itinéraires d'enfance" présentée dans les deux musées de la ville.

De bien belles découvertes que je vous fais - un peu- partager.


Exposition Itinéraires d'enfance : dossier de présentation

Les deux sites par les déclinaisons spécifiques abordées sont même d'une complémentarité indéniable. Ils rappellent la continuité du questionnement lié à l'enfant, sa place, son identité et la dualité entre l'autonomie et l'encadrement parfois strict dans lequel il doit évoluer pour devenir enfin adulte. L'exposition présente une sélection de témoignages, d'images et d'objets insolites. L'enfant grandit en frayant son chemin parmi les multiples exigences, entre contraintes et liberté. Il est reconnu comme une personne à part entière avec ses droits, sa prise de parole mais demeure aussi l'objet de soins attentionnés. Les différences sexuelles, sociales, géographiques et culturelles viennent renforcer la diversité de ces parcours.


Le matin : Musée du Textile et de la Mode, installé depuis 1995 dans une ancienne usine de blanchiment. Les salles d'expositions permanentes présentent l'histoire de l'industrie textile et le processus de transformation d'une fibre en tissu.


Bien sûr... le mouchoir rouge....








Une découverte (pour moi) : le mouchoir d'instruction militaire... on en retrouve plusieurs sur le site de la Bibliothèque Forney, mais qui proviennent de l'atelier Buquet à Rouen : mouchoirs illustrés








Concernant l'exposition temporaire, on y retrouve tout ce qui concerne les soins apportés lors de la petite enfance : nourrir, emmailloter, vêtir, marcher...

Là, le décor réalisé pour la circonstance promène un regard sur le volet corporel de cette socialisation de l'enfant. Le corps de l'enfant, fragile et en pleine croissance, est modelé par l'adulte pour le conformer aux normes sociales dominantes. Agir sur le corps du nourrisson pour le maintenir en vie, lui assurer un bon développement tout en le protégeant a perpétué des pratiques telles que l'allaitement, l'emmaillotement, qui n'ont pas toujours été perçues de la même manière. Le corps de l'enfant doit se conformer aux normes sociales de son époque, quitte à faire intervenir la médecine. Garçon ou fille, c'est aussi la période de l'affirmation d'une appartenance sexuée. Fin de l'enfance, entrée dans le monde adulte, la puberté s'accompagne de rituels liés au corps (tatouages, piercing...). Entre appropriation des parures adultes et révoltes esthétiques, les jeunes de toutes les époques se distinguent.




Après un déjeuner à proximité du Musée d'Art et d'Histoire (je ne vous donne pas le nom de la brasserie... mieux vaut oublier...), visite du-dit musée : petite exploration (incomplète) du Musée d'histoire avant la visite guidée de l'exposition Itinéraires d'enfance, dans une ambiance conviviale : 10 personnes, dont nos 7 Pornicais.

Un magnifique lieu d'exposition réalisé dans une ancienne galerie marchande dont voici la présentation :


Cette seconde partie de l'exposition concerne l'univers extérieur de l'enfant : vie sociale, apprentissage, jeux.

Le parcours du visiteur commence par l'exposition d'objets qui place l'enfant au coeur de la mobilité. Il s'agit ici d'une évocation visuelle et matérielle des moyens de locomotion qui accompagnent l'enfant depuis plus d'un siècle, dans toutes ses péripéties. Surprenante et insolite, la suite de l'exposition concentre son message autour de quatre thèmes

  • la famille : lieu et espace de vie qui n'a cessé de se transformer dans un long processus d'individualisation de l'enfant ;

  • et quand le milieu familial fait défaut, ce sont les institutions qui prennent le relais et assurent les modalités d'un parcours vers la socialisation ;

  • la formation : subie, choisie, décevante ou satisfaisante, elle est un temps fort dans la vie du jeune ;

  • la dernière partie de l'exposition abandonne les lieux établis (maison, institution, atelier) et se tourne vers "l'entre-deux" : ces espaces prisés des enfants, propices à une plus grande liberté et une part d'autonomie.




Les scènes de jeux gravées par Claudine Bouzonnet-Stella (?-1697) d'après les dessins de son oncle Jacques Stella (1596-1657) montrent de jeunes enfants occupés à des jeux dont certains sont inhabituels pour leur âge ... Claudine Bouzonnet-Stella justifie ce choix dans l'épître dédicatoire : elle déclare préparer ses jeunes enfants à leur vie future.


Cette image et ce texte sont sur le site des expositions virtuelles de la BNF : Jeux de princes, jeux de vilains


Petit passage ludique par le Labyrinthe, mais le temps nous manque pour visiter le Musée d'art , nous reviendrons...





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